Ginko est un mushishi vagabond. Mushishi, kézako? C'est un chasseur de mushi, d'ailleurs pour la définition des mushi je me permettrai de citer l'introduction du Volume 1 :
"Ces êtres tenus pour tout à fait lointains, ces êtres apparemment inférieurs, étranges, totalement différents des animaux et des végétaux familiers, les hommes qui les redoutent depuis les temps anciens les appellent mushi"
Les mushi sont donc une espèce de forme vivante très variable selon les espèces, allant de la taille d'un simple microbe à celle d'une montagne. Seulement la plupart des gens ne peuvent les voir, attribuant parfois certains évènements qui les dépassent (spectres, maladies virales, dons surnaturels...) à des forces occultes, malédictions...
Ginko, le héros, peut les voir. Et même mieux, c'est un spécialiste en la matière, une sorte de médecin/sage ambulant.
Le plus frappant dans ce manga, au premier abord, c'est sa beauté. Le manga transpire l'amour de la nature, tel un film de Hayao Miyazaki, et les décors, omniprésents, sont tout simplement superbes. Prenant la forme de petites histoires plus ou moins longues, le manga se lit facilement, et on prend plaisir à s'imprégner de cet univers semi-onirique. La mangaka reconnaît d'ailleurs s'inspirer de contes et légendes en les adaptant à l'univers qu'elle a créée.
Déjà adaptée en anime au Japon, la série toujours en cours est une véritable bouffée d'air frais, qui plaira aussi bien aux mangavores et initiés de la culture nippone qu'aux néophytes.